Nature et Environnement
Végétaliser le toit d'un bâtiment communal
Objectif
Description
Insensiblement, avec beaucoup de nouvelles constructions, la végétation perd un peu de ses droits à Talence. Les toits verts constituent une bonne compensation : ils présentent de très nombreux avantages pour l'environnement mais aussi pour les bâtiments eux-mêmes et leurs abords immédiats (durabilité de l'étanchéité, rétention des eaux de pluie, régulation de la chaleur et du bruit notamment). Les toitures végétales relèvent aujourd'hui de techniques bien maîtrisées et, lorsqu'elles sont conçues à cette fin, ne nécessitent qu'un entretien très faible (2 à 3 visites par an). Elles sont très répandues en Europe du nord et s'imposent de plus en plus en France, à Paris par exemple (le PLU les rend obligatoires pour les constructions neuves dans certains cas) mais aussi dans notre région (Lycée Fernand Daguin à Mérignac) On pourrait cibler une surface comprise entre 300 et 400 m² pour :
- soit une partie du toit de la médiathèque Castagnéra (actuellement couverts par des plaques de gazon synthétique), comme "pilote" d'une opération de plus grande envergure réalisée sur plusieurs années,
- soit le toit d'un autre bâtiment qui pourrait être entièrement végétalisé dans le cadre de ce budget participatif. Cette option présenterait par ailleurs l'intérêt de pouvoir évaluer très concrètement l'intérêt de la végétalisation des toits en matière d'efficacité énergétique des bâtiments (avec mesure avant/après). Pour mesurer cet impact, il faudrait choisir un bâtiment indépendant et régulièrement utilisé.
Coût : Il est indispensable de faire intervenir une entreprise spécialisée. Le coût varie selon le type de couverture végétale choisie. Pour 400 m2, l’investissement est de l’ordre de 110 000 euros.
source : site de l'adivet (www.adivet.net), association des professionnels de la toiture végétalisée